Huawei a enregistré des vitesses de téléchargement allant jusqu’à 660 Mbps lors d’un test. On ne sait pas si le fabricant emploie ses propres satellites ou des satellites chinois.
Huawei fait partie d’un cercle exclusif dont le but est un accès mondial à l’internet grâce à des satellites. SpaceX a lancé Starlink, un produit réussi qui compte 1,5 million d’abonnés. Blue Origin, la société spatiale de Jeff Bezos, développe également une telle solution, mais n’a pas encore de produit disponible et n’a lancé ses premiers satellites de test qu’au début de ce mois.
Le terminal terrestre de Huawei, comme dans le cas de Starlink, établit la connexion avec des satellites en OTB (orbite terrestre basse). Le fabricant n’a pas publié de communiqué international sur ce test, mais il a bien publié une présentation de quelques diapositives sur le réseau de média chinois Weibo. Dans cette présentation, on voit une vitesse de téléchargement maximale de 660 Mbps pendant le test et une vitesse d’upload maximale de 135 Mbps.
Le rêve d’Huawei avec cette solution satellitaire est de fournir une connectivité au monde entier, mais se concentre surtout sur les zones problématiques ou qui manquent de connectivité internet aujourd’hui.
Pour l’instant, les prochaines étapes vers un produit commercial ne sont pas claires. Huawei aura-t-elle ses propres satellites sur la fusée chinoise Longue Marche 2C ou utilisera-t-elle les satellites nationaux OTB lancés par la Chine en mars de cette année ? Quoi qu’il en soit, Huawei a bien l’intention de trouver une solution. Reste à voir comment elle procédera concrètement à partir de là.