L’optimisme concernant GenAI dans le secteur public dépasse sa mise en œuvre réelle

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Une nouvelle étude menée par SAS révèle que les administrations publiques dans le monde entier sont optimistes à propos de l’intelligence artificielle générative (GenAI), mais que la mise en œuvre réelle reste en retard par rapport à d’autres secteurs.

Malgré cet enthousiasme, l’étude montre que seulement 44 pour cent des organismes publics utilisent actuellement GenAI, contre 54 pour cent dans d’autres secteurs. Néanmoins, 60 pour cent des répondants du secteur public pensent que GenAI peut stimuler l’innovation. Les administrations qui ont déjà adopté GenAI constatent des résultats positifs, tels qu’une satisfaction accrue des employés et des économies de coûts opérationnels.

Défis organisationnels et manque de connaissances

L’étude met en lumière des obstacles organisationnels importants. Les organismes publics sont particulièrement préoccupés par la résistance au changement (52 %), plus que par des défis traditionnels comme la protection des données et la sécurité (46 %). Le secteur public accuse également un retard en matière de directives et de gouvernance. Seuls 52 pour cent des organisations publiques ont établi des directives pour l’utilisation de GenAI, contre 61 pour cent dans d’autres secteurs. En ce qui concerne la réglementation et les cadres formels de gouvernance, le secteur public est également en dessous de la moyenne.

Le manque de connaissances est également préoccupant dans le secteur public. Seulement 35 pour cent des employés sont familiers avec GenAI, bien en deçà de la moyenne de 46 pour cent dans d’autres secteurs. Au niveau de la direction, seulement 38 pour cent des décideurs affirment bien comprendre l’impact de GenAI sur les processus organisationnels.

Intérêt limité pour les données synthétiques

Malgré les avantages des données synthétiques, telles que la protection des informations sensibles dans des dossiers gouvernementaux critiques, l’étude montre que 32 pour cent des décideurs publics ne sont pas intéressés par cette technologie, contre 23 pour cent dans d’autres secteurs. Les données synthétiques peuvent cependant jouer un rôle clé dans la formation sécurisée des modèles d’IA sans compromettre des informations sensibles.

Bien que les administrations publiques soient en retard dans l’adoption de GenAI, l’étude montre une volonté d’investir dans cette technologie. Au cours de l’année à venir, 84 pour cent des organismes prévoient d’investir dans GenAI, et 91 pour cent ont déjà alloué des budgets pour cela.

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