Databricks construit « le système d’exploitation de l’ère de l’IA ».
D’Apache Spark aux agents IA : l’évolution de Databricks suit celle du secteur. Lors de son sommet Data + AI 2025 à San Francisco, le PDG Ali Ghodsi affirme clairement que l’entreprise veut être plus qu’une plateforme de données. Elle souhaite devenir l’épine dorsale de l’utilisation de l’IA par les organisations. Avec des annonces telles que Lake Base, Agent Bricks et un programme éducatif gratuit pour les universités, Databricks vise à rendre l’IA accessible à tous.
De l’architecture à un écosystème
L’architecture Lakehouse reste l’aspect principal de la stratégie de Databricks. Ghodsi souligne que les standards ouverts ne restent pas un simple terme marketing : « 99 % de vos données sont probablement encore derrière des plateformes fermées. Cela doit changer. » C’est pourquoi Databricks prend désormais en charge une collaboration entièrement ouverte entre Delta Lake et Apache Iceberg via Unity Catalog. Databricks n’est pas seul : le support d’Iceberg est également un fer de lance du grand concurrent Snowflake.
Selon Glenn Lottering, Directeur Technique Benelux Pays nordiques, ce sont surtout les secteurs réglementés comme les banques, la santé et les gouvernements qui voient les avantages de cette approche ouverte. « Ils savent qu’une bonne politique va au-delà du contrôle d’accès. La visibilité est tout aussi importante, » explique Lottering.
Data Intelligence et Agent Bricks : l’IA avec contexte
L’idée de l’intelligence des données est que l’IA peut fournir des réponses spécifiques basées sur vos données et votre contexte. Databricks le rend possible grâce à deux outils : Genie et Assistant. Genie est un agent IA qui exécute des prompts textuels dans vos ensembles de données et Assistant vous aide à coder. Ghodsi : « Vous n’avez plus besoin d’être ou d’avoir un programmeur pour travailler avec les données. »
L’annonce la plus marquante est Agent Bricks, une plateforme pour « construire des agents IA spécifiques au domaine de haute qualité ». Avec cette plateforme, les entreprises peuvent évaluer leurs agents personnalisés et les modifier avec différentes techniques.
Lottering sait que la construction d’agents n’est souvent pas un problème technologique, mais une question de clarté quant à leur utilisation. « Nous sommes encore au début de la chronologie de l’IA, mais le rythme augmente rapidement. Je vois de nombreux scénarios d’utilisation, surtout dans des secteurs comme la santé, » dit-il.
La base de données modernisée
Lakehouse Database est une nouvelle architecture de base de données cloud permettant aux agents de créer des bases de données. Selon Ghodsi, chez Neon, récemment acquis, 70 % des bases de données étaient déjà créées par des agents. C’est un doublement en un an.
L’ouverture avec laquelle Databricks travaille est importante pour les clients, mais pas unique. D’autres offrent également cette même ouverture. « Nos clients veulent construire l’IA, mais sans verrouillage. Nous offrons cette liberté. Vous devez pouvoir rester multi-cloud et multi-modèle. C’est vers là que ça se dirige. »
L’IA pour tous
Pour rendre les compétences en IA largement accessibles, Databricks a lancé une édition gratuite de sa plateforme (sans carte de crédit ni identifiant d’entreprise nécessaires), et investit 100 millions de dollars dans l’éducation. Les universités du monde entier ont ainsi accès au programme d’apprentissage complet. Databricks prépare ainsi les étudiants et les jeunes professionnels à un environnement de travail axé sur l’IA. À terme, un demi-million de personnes pourraient même être formées en Inde.
Databricks est prêt à embrasser et à développer davantage l’IA. La technologie devient de plus en plus puissante et accessible, et fait de plus en plus partie de nos processus de travail. Ceux qui restent immobiles reculent. Databricks accueille à bras ouverts les personnes qui veulent continuer à apprendre.
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