Bing fait un bond en avant en Belgique

bing

Dans les derniers mois de l’année 2023, Bing a enlevé à Google une bonne partie de sa part de marché. Globalement, le moteur de recherche a stagné.

À la une de Bloomberg aujourd’hui, le moteur de recherche Bing n’a enregistré pas de grands progrès en 2023 en termes de parts de marché, malgré l’ajout de toutes les fonctions IA. Cette conclusion est basée sur les chiffres de Sensor Tower. ITdaily a examiné les chiffres de Statcounter pour le marché belge, qui brossent un tableau différent de la croissance de Bing.

Bing a longtemps stagné entre 5 et 5,5 %, mais a fait un bond spectaculaire à près de 18 % en novembre et décembre. Chez les utilisateurs d’ordinateurs de bureau, cette part atteint même 37 %. Le moteur de recherche semble être très populaire en Belgique. Si nous examinons les chiffres pour l’Europe et le monde entier, Bing ne dépasse pas les 4 % et la croissance est faible, voire inexistante, comme l’a observé Bloomberg.

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Source : Statcounter

Microsoft elle-même ne communique que rarement le nombre d’utilisateurs. La dernière mise à jour remonte à mars 2023, lorsque Microsoft a fièrement annoncé que Bing avait dépassé la barre des 100 millions d’utilisateurs actifs. Depuis lors, Microsoft préfère parler du nombre de conversations dans Bing Chat. C’est déjà plus d’un milliard.

Google reste dominant

Même si Bing réussit bien en Belgique, il faut également noter que la position de Google reste incontestée. Dans notre pays, Google détient toujours une part de marché de 80 %, surtout sur le marché mobile, où le moteur de recherche est sans concurrence. Au niveau mondial, la part de marché de Google dépasse les 90 % selon Statcounter. Le triste sort de Bing est le même que celui du navigateur Edge de Microsoft ; lui non plus ne réussit pas à échapper à la domination de Chrome.

Cela fait presque un an que Microsoft a lancé Bing Chat. En ajoutant l’IA générative à son moteur de recherche, Microsoft espérait créer un effet de choc dans le secteur de la recherche. Il est désormais clair comme un jour en été que Microsoft a échoué. Google a en effet rapidement réagi en ajoutant lui aussi des fonctions IA à son moteur de recherche.

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