Les processeurs Intel Core Ultra 200S d’Intel n’ont pas répondu aux attentes lors de leur lancement. Intel affirme que des problèmes logiciels sont à l’origine de cette situation et promet une solution sous la forme de quatre correctifs différents.
Intel a lancé la série Core Ultra 200S en octobre. Ces puces, développées sous le nom de code Arrow Lake, étaient destinées à séduire les utilisateurs d’ordinateurs de bureau. Il est quelque peu surprenant qu’Intel ait choisi une puce pour ordinateur de bureau afin de se concentrer sur les performances par watt. L’efficacité est rarement la force motrice de quelqu’un qui préfère un ordinateur de bureau à un ordinateur portable, et d’ailleurs, les premières réactions à propos de ces puces n’ont pas été très positives. Selon les critiques internationaux, les performances de la puce étaient souvent inférieures à celles de son prédécesseur.
Intel a pris ces commentaires à cœur et a découvert certains problèmes à l’origine des performances médiocres. Ces problèmes sont maintenant corrigés grâce à plusieurs correctifs.
Un correctif au mauvais moment
Le premier problème concerne une mise à jour censée créer une synergie entre la gestion de l’énergie de Windows et le processeur. Intel n’a lancé cette mise à jour qu’après que les évaluateurs ont commencé à travailler avec les nouvelles puces. Malheureusement, cette mise à jour s’est avérée essentielle pour activer correctement le mode haute performance du processeur. Le correctif a déjà été déployé via Windows Update.
En outre, Epic Games a fourni un correctif pour les problèmes de compatibilité, qui provoquaient des plantages chez les joueurs. Étant donné que ce public cible s’intéresse beaucoup aux ordinateurs de bureau, ce problème a également été douloureux.
Intel prévoit de lancer deux autres mises à jour de performance en janvier. À l’occasion du CES, l’entreprise précisera les modalités exactes. Après ces deux mises à jour, les puces devraient fonctionner comme promis. En attendant, les personnes concernées doivent s’assurer que leur BIOS et leur installation Windows sont aussi à jour que possible.
Des problèmes qui s’ajoutent les uns aux autres
Ces nouvelles puces ne sont pas les seules à poser problème. Les processeurs de bureau de treizième et quatorzième génération présentent également des défauts. Pour ces processeurs également, Intel tente de corriger les défauts par voie logicielle.
Enfin, l’entreprise se trouve elle-même dans une situation difficile. Intel a été rattrapée par TSMC, AMD et ARM. L’entreprise reste le leader du marché des processeurs, mais voit sa part de marché diminuer régulièrement alors que ses concurrents fabriquent des puces plus intéressantes. Pat Gelsinger, vétéran d’Intel, était censé redresser la situation, mais il a soudainement pris sa retraite il y a quelques semaines.