L’IA fait craindre des licenciements à 28 % des salariés

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Un récent rapport montre que près de 30 % des travailleurs d’Europe et d’Amérique du Nord craignent d’être licenciés en raison de l’essor de l’IA. La majorité des travailleurs pensent que tout va bien passer, mais s’attend à ce qu’au moins l’une de leurs tâches soit automatisée.

Plus d’un quart des travailleurs en Europe et en Amérique du Nord craignent que l’IA ne rende leur emploi superflu. Au Benelux, en revanche, seule une petite majorité s’attend à ce que l’IA affecte leur emploi actuel.

L’impact de l’IA sur la sécurité de l’emploi suscite des craintes

Selon le rapport d’IDC et Unit4, 28 % des travailleurs en Europe et en Amérique du Nord craignent d’être licenciés à cause de l’IA. Cette enquête a été menée pour analyser l’impact humain de l’IA sur le lieu de travail. Tandis que beaucoup de personnes craignent que l’IA ne prenne leur travail à leur place, un plus grand nombre pense que l’IA affectera leur travail quotidien à l’avenir.

Au Benelux, l’impact direct sur la sécurité de l’emploi est un peu moins inquiétant. Environ 55 % des travailleurs de la région s’attendent à ce que l’IA affecte leur emploi d’une manière ou d’une autre. 78 % pensent que l’IA automatisera au moins une de leurs tâches d’ici deux ans.

L’utilisation de l’IA générative augmente

Bien que les outils d’IA tels que ChatGPT et Gemini soient de plus en plus utilisés dans le monde entier, leur utilisation dans les pays du Benelux est encore relativement faible (42 %). Ces employés utilisent actuellement l’IA générative pour simplifier les tâches répétitives ou envisagent de le faire dans un avenir proche. La réticence du Benelux peut être le signe d’une attitude critique à l’égard de l’IA.

Esprit sceptique vis-à-vis de l’IA au travail

L’un des avantages de l’IA est qu’elle améliore l’expérience professionnelle en automatisant les tâches répétitives. Les employés ont ainsi plus de temps à consacrer à des tâches plus importantes. Au Benelux, cependant, les gens sont sceptiques quant à cet avantage. Seuls 37 % des employés pensent que leur expérience professionnelle s’améliore grâce à une automatisation plus poussée. Claus Jepsen, chef de produit et de technologie chez Unit4, souligne que l’IA influence fortement les méthodes de travail. Elle estime que les entreprises devraient réfléchir attentivement à ce qu’elles veulent réaliser avec l’IA.

Pour lui, l’IA peut compléter, mais ne peut pas remplacer complètement la pensée et l’action humaines. Unit4 choisit donc de déployer l’IA de manière pragmatique, en tenant compte de l’engagement humain. Selon l’entreprise, il est important de soutenir les employés et de maintenir la confiance dans l’IA.

Les résultats du rapport IDC indiquent que l’IA apportera des changements profonds mais progressifs à l’environnement de travail.

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