L’autorité britannique de la concurrence n’enquêtera pas sur la collaboration entre Microsoft et OpenAI

L’autorité britannique de la concurrence n’enquêtera pas sur la collaboration entre Microsoft et OpenAI

L’autorité britannique de la concurrence (CMA) a décidé de ne pas poursuivre l’examen de l’étroite collaboration entre Microsoft et OpenAI.

L’autorité britannique de la concurrence (CMA) annonce que « la collaboration de Microsoft avec OpenAI n’est pas éligible à une enquête en vertu des dispositions relatives aux fusions de la loi Enterprise Act 2002. » Cette décision intervient après que la collaboration entre Microsoft et OpenAI ait été remise en question en 2023. Microsoft a investi des sommes considérables dans OpenAI, a obtenu un siège au sein du nouveau conseil d’administration et propose également de nombreuses technologies d’OpenAI. La question s’est posée de savoir si cette collaboration ne ressemblait pas davantage à une fusion, ce qui serait préjudiciable à la concurrence.

Collaboration ou fusion

En 2023, Sam Altman a démissionné de manière inattendue de son poste de PDG d’OpenAI. Peu après, l’ensemble du conseil d’administration a été remercié, et Altman est revenu à bord. Microsoft a également occupé un siège au sein du nouveau conseil d’administration depuis lors. Cela laissait entendre qu’il y avait plus qu’une simple collaboration entre OpenAI et Microsoft.

Peu après, la CMA a annoncé une enquête sur la collaboration entre Microsoft et OpenAI, et sur la question de savoir si elle devait être qualifiée de fusion ou non. En effet, grâce à la technologie d’OpenAI, Microsoft pouvait occuper une position dominante sur le marché de l’IA. Une fusion signifierait que d’autres entreprises auraient plus de difficultés à accéder aux modèles d’IA.

À présent, l’autorité britannique de la concurrence déclare qu’il n’y a pas de changement de contrôle donnant lieu à une situation de fusion pertinente. « La CMA a conclu qu’aucune situation de fusion pertinente n’est survenue et qu’elle n’a pas compétence pour évaluer le partenariat sous sa forme actuelle. »