Enquête sur le rachat de VMware par l’UE en raison de problèmes antitrust

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L’Union européenne elle-même annonce maintenant qu’elle lance une enquête sur l’acquisition de VMware par Broadcom. Certains craignent que Broadcom ne devienne trop dominant à la suite de cette acquisition.

L’Europe n’est pas aussi facile à convaincre de l’acquisition de VMware que Broadcom l’espérait. L’entreprise espérait éliminer tous les doutes avec une grande déclaration : « L’acquisition de VMWare devrait stimuler la concurrence dans l’industrie européenne du cloud computing ». L’UE, tout comme les clients et les employés de VMware, n’est pas convaincue que l’acquisition constituera une si bonne affaire.

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La Commission européenne annonce maintenant l’ouverture d’une enquête sur cette prise de contrôle. Cette annonce était imminente, puisque les plans de la commission pour l’enquête approfondie sont sortis il y a une semaine et demie. Selon l’annonce, il y a des raisons qui laissent penser que le rachat est trop préjudiciable aux concurrents des deux entreprises. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer cette affirmation.

Divers inconvénients

« Notre enquête initiale a montré qu’il est essentiel que les composants matériels des serveurs fonctionnent avec le logiciel de VMware », a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne. « Nous craignons qu’après la fusion, Broadcom puisse empêcher ses rivaux en matière de matériel de travailler ensemble avec le logiciel de virtualisation de serveurs de VMware. Cela entraînerait des prix plus élevés, une qualité moindre et moins d’innovation pour les clients et les consommateurs. »

Le communiqué poursuit en indiquant que les deux sociétés ont des portefeuilles de produits complémentaires, axés sur les NIC, les HBA FC et les adaptateurs de stockage. L’étude examine quels concurrents sont actifs sur ces marchés et ce que l’acquisition apportera à ces acteurs.

Vers 2023 ?

Broadcom a déjà réagi à cette annonce et espère toujours conclure l’opération avant la fin de 2023. « Nous sommes impatients de poursuivre notre travail constructif avec la Commission européenne dans le cadre de leur processus d’examen approfondi. Nous progressons dans nos différentes demandes d’enregistrement à travers le monde, ayant reçu l’autorisation pour les fusions légales au Brésil, en Afrique du Sud et au Canada, et pour le contrôle des investissements étrangers en Allemagne, en France, en Autriche et en Italie. Nous prévoyons toujours que la transaction sera conclue au cours de l’exercice 2023 de Broadcom. »

Pour Broadcom, l’approbation réglementaire est la phase finale de l’intégration de VMware dans l’entreprise. Elle a jusqu’au 11 mai 2023 pour mener l’enquête et prendre une décision finale. Cela se passe un an après que Broadcom ait officiellement fait une offre de 61 milliards de dollars.

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