Exode imminent chez OpenAI : les employés veulent suivre Sam Altman

700 des 770 employés d’OpenAI ont signé une lettre déclarant leur intention de partir si Sam Altman ne redevient pas PDG. Altman, quant à lui, se serait contenté d’une offre d’emploi de la part du PDG de Microsoft, Satya Nadella.

OpenAI risque de perdre à peu près tout son personnel. 700 des 770 employés du fabricant de ChatGPT ont signé une lettre indiquant qu’ils pensent à quitter l’entreprise si Sam Altman ne retrouve pas son rôle de PDG.

Renvoi surprenant

Au grand étonnement de tous, Altman a été écarté de son poste après un coup d’État du Conseil d’administration. Il a été organisé en cachette du président Greg Brockman, qui a immédiatement démissionné par solidarité. Le plan de ce coup d’État émanerait du cofondateur et membre du conseil d’administration, Ilya Sutskever. Depuis, il a aussi signé la lettre lui-même. « Je regrette sincèrement d’avoir participé aux actions du Conseil d’administration », laisse-t-il savoir sur X.

Le licenciement d’Altman déplaît beaucoup aux investisseurs, dont Microsoft, qui ont essayé de négocier son retour en fin de semaine dernière, mais ces discussions ont échoué. Après ça, le PDG Satya Nadella a fait savoir qu’Altman et ses collègues seraient accueillis chaleureusement chez Microsoft. Altman y dirigerait un laboratoire d’IA qui laisserait de la place à Brockman et à tout autre réfugié.

Être devin

On ne connait pas exactement la suite des événements. Si Altman peut revenir et ramasser les morceaux d’OpenAI, Microsoft ne s’y opposera probablement pas. Bien que l’entreprise serait sans doute heureuse de salarier l’expert en IA et ses fidèles, Microsoft détient également une participation de 49 % dans OpenAI et a déjà investi 13 milliards de dollars dans l’entreprise. OpenAI noiera sûrement dans un tel exode de talents.

OpenAI a une structure très étrange qui touche ici clairement ses limites. OpenAI est une société commerciale, mais elle est gérée par une organisation à but non lucratif. Le Conseil d’administration de cette organisation à but non lucratif ne compte aucun représentant des grands investisseurs, qui en fait n’ont aucun pouvoir formel sur les décisions du Conseil d’administration concernant OpenAI. Au cœur de ce grand feuilleton, on retrouve des opinions opposées sur le rôle de l’IA, les intérêts commerciaux et le danger potentiel de la technologie.

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