Windows sur ARM est actuellement le domaine exclusif du fabricant de puces Qualcomm. Mais l’accord entre les deux parties expirerait cette année, donnant ainsi le champ libre à la concurrence.
Depuis l’introduction de Windows sur ARM, un seul concepteur de puces a fourni des processeurs pour les ordinateurs portables ARM : Qualcomm. Depuis 2016, les deux parties ont conclu un accord d’exclusivité. Cet accord était peu discuté publiquement, mais le PDG d’Arm confirme aujourd’hui à la fois son existence et sa fin dans un entretien avec Stratechery.
« Je pense que la preuve de la fin de l’exclusivité de Qualcomm avec Windows est bien établie », dit-il. « Je crois que cela arrivera cette année. » La concurrence s’est déjà réveillée. Nvidia a notamment révélé en octobre qu’elle travaillait sur des CPU ARM pour les ordinateurs Windows. Il semblerait qu’AMD soit également en train de développer des puces ARM.
Le lancement des ordinateurs Windows équipés de puces ARM de Nvidia ou AMD semble déjà possible pour début 2025. Cette date est également la date prévue pour la disponibilité des nouvelles puces.
Plus de diversité
Windows sur ARM profite de la fin de l’exclusivité. Après tout, la collaboration entre Microsoft et Qualcomm n’a pas été une grande victoire. Les puces ARM qui équipent les ordinateurs portables Windows n’ont pas impressionné et les puces M d’Apple les éclipsaient depuis le premier jour. Et les rôles sont restés inchangés depuis.
Microsoft n’est pas sans reproches non plus. Redmond semble ne pas prendre encore au sérieux le support de l’architecture ARM : x86 garde clairement le dessus. Une plus grande diversité entre les puces est forcément bénéfique pour l’écosystème, même si on ne sait jamais si cela sera un succès.