La spin-off de la KU Leuven, Belfort, lève 5 millions d’euros pour le traitement de données chiffrées

La spin-off de la KU Leuven, Belfort, lève 5 millions d’euros pour le traitement de données chiffrées

La spin-off de la KU Leuven, Belfort, lève cinq millions d’euros pour sa technologie capable de traiter des données chiffrées sans déchiffrement.

Belfort, une nouvelle spin-off de la KU Leuven, a développé un accélérateur matériel permettant d’effectuer des calculs directement sur des données chiffrées. L’entreprise a levé cinq millions d’euros lors de son premier tour de financement pour développer davantage la technologie et la mettre en pratique. Belfort cible les organisations souhaitant traiter des données sensibles sans compromettre la confidentialité ou la sécurité.

Traitement chiffré sans déchiffrement

La technologie de Belfort permet de traiter les données sans jamais les déchiffrer. Ainsi, les données sensibles sont mieux protégées contre les fuites ou les abus par les serveurs, les fournisseurs de cloud ou les utilisateurs ayant un accès privilégié. Le concept, connu sous le nom de calcul chiffré, devient ainsi pratiquement applicable pour la première fois. Les applications potentielles se situent notamment dans la détection de fraudes, l’analyse génétique et les applications gouvernementales.

Belfort trouve son origine dans la recherche cryptographique du groupe de recherche COSIC de la KU Leuven, dirigé par la professeure Ingrid Verbauwhede. Son équipe a étudié pendant des années comment sécuriser intrinsèquement le traitement des données. Avec Belfort, ces connaissances sont maintenant appliquées dans un système en temps réel.

5 millions d’euros

Le premier tour de financement a été mené par Vsquared Ventures, avec la participation, entre autres, d’Anagram, Protocol VC, Inovia Capital et Syndicate One. Plusieurs noms connus du secteur technologique ont également investi, dont Jeff Dean de Google et l’investisseur Naval Ravikant.

Avec le capital levé, Belfort souhaite élargir son équipe, affiner davantage la technologie et soutenir des projets pilotes auprès d’entreprises. En outre, l’entreprise travaille au développement de sa propre puce, qui devrait rendre l’accélérateur matériel plus largement applicable.