Le Belge garde un œil bienveillant sur l’IA

Les Belges ne sont pas hostiles à l’IA et s’attendent généralement à un impact positif. Les Belges défendent aussi fortement l’idée d’un renforcement de la législation, selon une étude réalisée par Salesforce.

37 % des Belges sont positifs, voire très positifs, à l’égard de l’IA. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par Salesforce auprès de 1 100 compatriotes. Fait intéressant, nos voisins du nord sont plus réservés. Seuls 26 % des Néerlandais considèrent l’arrivée de l’IA comme positive. Jusqu’à 30 ans, ils sont généralement plus positifs (49 %).

La même tendance se retrouve au niveau de la confiance. 7,5 % des Belges font pleinement confiance à l’IA, contre seulement 1,3 % des personnes interrogées aux Pays-Bas, où Salesforce a mené une enquête similaire. 15 % des Belges interrogés ne font pas confiance à l’IA.

Aide gouvernementale

Il est remarquable que les Belges se tournent vers le gouvernement pour gérer le développement de l’IA. 68 % d’entre eux souhaitent davantage de réglementation et de législation, et 46,9 % comptent sur le gouvernement pour ce faire.

« Heureusement, l’Europe a un rôle pionnier dans ce domaine », note Reinier van Leuken, directeur principal de la gestion des produits et expert en IA chez Salesforce. « Ce n’est pas facile. La position difficile de nos décideurs politiques ne me fait pas envie. Ils étudient attentivement les cadres législatifs flexibles qui peuvent suivre l’évolution de la technologie. »

De plus, les Belges veulent que la responsabilité du développement et de l’utilisation correcte de l’IA revienne aux développeurs de modèles, comme OpenAI (45,7 %), aux entreprises qui développent des solutions avec l’IA, comme Salesforce, par exemple (42,8 %) et, en moindre mesure, aux comités de surveillance éthique (31,9 %).

Qu’est-ce que l’IA ?

L’enquête de Salesforce montre en outre que les Belges ne savent pas très bien quelle technologie utilise l’IA. Par exemple, la majorité (74,5 %) sait que les assistants vocaux et les chatbots (72,6 %) sont basés sur l’IA, mais seulement la moitié (52,6 %) sait que l’IA leur fait des suggestions d’achat en ligne et que la technologie joue un rôle important dans la détection des fraudes (36 %).

Mais il faut souligner que le terme IA n’a pas la même connotation aujourd’hui qu’il y a deux ans. En effet, les concepts autrefois appelés analyse prédictive ou apprentissage automatique sont aujourd’hui tous caractérisés par le label IA.

Le revers

Les Belges se disent particulièrement enthousiastes quant au gain de temps que l’IA peut leur apporter (44,2 %). Une majorité d’entre eux craint des revers importants. 58,6 % pensent que nous perdrons le contrôle humain en faisant des décisions, 54,5 % voient l’interaction humaine diminuer et 53,3 % pensent que des emplois disparaîtront avec l’essor de l’IA.

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