Luca Rossi, responsable de Lenovo, explique que quatre appareils sur cinq seront réparables d’ici à 2025. De plus, même les composants tels que les batteries et autres disques SSD ne seront plus fixés dans le châssis de l’appareil. Le but de Lenovo est de réduire à zéro les émissions nettes d’ici à 2050.
Luca Rossi, vice-président senior, a révélé ces intentions lors du Canalys EMEA Forum 2023. Selon Rossi, Lenovo intensifiera son engagement à rendre les appareils réparables. Toutefois, selon The Register, il ne précise pas où les clients peuvent faire réparer leurs appareils. « En termes de réparabilité, nous voulons que d’ici à 2025, plus de 80 % des pièces réparées soient à nouveau réparées afin qu’elles entrent dans l’économie circulaire et réduisent l’impact sur l’environnement », a dit Rossi.
Les pièces se réparent aussi
Rossi ajoute des projets : « Quatre appareils sur cinq pourront être réparés chez le client, par le client ou par les canaux traditionnels. Nous allons tout faire pour que les appareils soient conçus dans une optique de réparabilité et de facilité d’entretien. » Plus précisément, les pièces séparées telles que les batteries, les disques SSD et d’autres pièces ne seront plus fixées à l’intérieur de l’appareil. Le client va pouvoir les réparer, pour réduire la montagne de déchets.
La réputation de Lenovo en matière de réparation d’appareils est déjà bien établie. L’entreprise fait bien mieux que, par exemple, Apple. Pourtant, certains s’opposent à l’amélioration de la réparabilité. La Commission européenne a récemment publié des règles pour garantir que les consommateurs soient mieux informés de la durée de vie et de la réparabilité de leurs produits. Ce « droit à la réparation » devrait être finalisé d’ici à la fin de juin 2024.
Steve Brazier, PDG de Canalys, a demandé à Luca Rossi si cette meilleure réparabilité ne serait pas négative pour les bénéfices des entreprises. Après tout, en théorie, les consommateurs pourraient faire fonctionner un appareil plus longtemps. « Ce n’est pas si simple », dit Luca Rossi. « Il y a tellement de possibilités que je n’ai pas peur de nuire à notre entreprise en faisant ce qui est bon pour la planète. Bien au contraire. »