Les entreprises belges envisagent l’IA pour la communication multilingue

Les entreprises belges envisagent l’IA pour la communication multilingue

Plus d’un quart des entreprises belges prévoient d’intégrer l’IA dans l’ensemble de leurs opérations d’ici 2025. C’est ce qui ressort d’une étude de DeepL, qui examine comment les entreprises européennes gèrent les barrières linguistiques et les solutions d’IA.

Les organisations se tournent vers l’IA pour simplifier leurs opérations au-delà des frontières linguistiques. C’est ce que révèle une étude menée pour le compte de Deepl auprès de 780 décideurs occupant des fonctions pertinentes dans la région EMEA et aux États-Unis, issus de divers secteurs. Le nombre de répondants est limité pour une étude mondiale et Deepl a naturellement intérêt à promouvoir les traductions, mais les chiffres montrent néanmoins des tendances intéressantes quant à la pertinence de l’IA pour surmonter les barrières linguistiques.

Selon le rapport, 28 pour cent des entreprises belges réservent une partie de leur budget pour une utilisation plus large de l’IA. La Belgique se situe ainsi juste derrière les Pays-Bas (30 pour cent) et l’Allemagne (29 pour cent). Les entreprises souhaitent principalement utiliser l’IA dans leurs opérations quotidiennes, au sein des outils de travail et pour des tâches spécifiques telles que les traductions.

Barrières linguistiques

DeepL a spécifiquement étudié comment les barrières linguistiques entravent l’expansion internationale. Les entreprises belges indiquent que les problèmes de communication rendent difficile le service aux clients dans d’autres pays (38 pour cent). En outre, l’exportation vers des pays ayant plusieurs langues officielles – dont la Belgique elle-même – constitue un défi majeur pour d’autres entreprises européennes.

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Les entreprises belges envisagent l’IA pour la communication multilingue

Les applications d’IA axées sur la traduction et le traitement du langage sont de plus en plus considérées comme une solution. Les entreprises belges voient une valeur ajoutée dans les outils de traduction assistés par l’IA pour améliorer la communication interne (34 pour cent) et renforcer leurs propres équipes de traduction (28 pour cent). L’IA est combinée à l’expertise humaine, en particulier dans les secteurs réglementés tels que les secteurs juridique et industriel.

Outre la communication externe, les barrières linguistiques internes constituent également un goulot d’étranglement. Les entreprises aux Pays-Bas (31 pour cent) et en France (25 pour cent) ressentent une pression pour améliorer la collaboration entre les équipes multilingues. Les entreprises belges sont également confrontées à ces défis, bien qu’aucun chiffre interne spécifique ne soit mentionné dans le rapport à ce sujet.