Les régulateurs examinent la domination de l’IA par Nvidia, Microsoft et OpenAI

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L’IA est devenu synonyme de Nvidia, de Microsoft et d’OpenAI. Les régulateurs américains l’ont également remarqué et mèneront une enquête.

Le New York Times écrit que Nvidia, Microsoft et OpenAI doivent se préparer à une visite des autorités de régulation américaines. Le DOJ (« Department of Justice ») et la FTC (« Federal Trade Commission ») ont convenu entre eux de répartir les tâches de l’enquête. Le premier s’occupera de Nvidia, tandis que la FTC se concentrera sur la paire OpenAI-Microsoft.

Le choix de ces trois entreprises n’est pas un hasard. Ce sont les chefs d’orchestre d’IA. Nvidia détient un quasi-monopole sur les GPU et le matériel spécialisé dans l’IA. OpenAI, avec le lancement de ChatGPT il y a maintenant un an et demi, a enclenché le battage médiatique actuel autour de l’intelligence artificielle, tandis que Microsoft, avec Copilot, essaie d’en tirer le meilleur parti.

Nvidia

Le succès de l’IA générative ne profite à aucune entreprise autant qu’à Nvidia. Les GPU de Nvidia sont des produits très convoités et l’entreprise enregistre des bénéfices d’un milliard de dollars chaque trimestre. La valeur de marché de Nvidia a désormais franchi la barre des 3 000 milliards de dollars et seul Microsoft vaut plus, selon la Bourse. Cette réussite a fait du PDG de Nvidia, Jensen Huang, une véritable rock star.

Le DOJ examinera maintenant si le marché de l’IA est devenu trop dépendant de Nvidia. Outre le matériel, l’entreprise fournit également des logiciels pour optimiser les performances. Le procureur général adjoint Jonathan Kanter a déjà déclaré au Financial Times que l’enquête porterait sur les « blocages monopolistiques et le paysage concurrentiel, notamment sur la manière dont les logiciels de l’entreprise contraignent les clients à utiliser ses puces, ainsi que sur la manière dont Nvidia distribue ces puces à ses clients. »

Les régulateurs veulent maintenant éviter que les petits acteurs ne soient exclus du marché, a ajouté Kanter.

Microsoft et OpenAI

La FTC examinera le partenariat entre OpenAI et Microsoft dans le domaine de l’intelligence artificielle, une relation très controversée à l’échelle mondiale. En théorie, Microsoft détient 49 % des actions d’OpenAI et a déjà injecté au moins 13 milliards de dollars dans l’entreprise. La Commission européenne a récemment décidé d’abandonner l’enquête, mais la FTC ne semble pas encore tout à fait convaincue.

Une autre affaire de Microsoft est également examinée par la FTC. En mars, Microsoft a accueilli le PDG et d’autres employés d’Inflection et a payé 650 millions de dollars pour pouvoir utiliser la technologie de la start-up pour Copilot. La commission se doute que Microsoft n’a pas tout à fait respecté les règles.

La législation américaine impose aux entreprises de faire examiner les offres de rachat par la FTC dès qu’elles dépassent une valeur marchande de 120 millions de dollars. Une fois que la commission a donné son feu vert, l’acquisition peut avoir lieu. La FTC soupçonne Microsoft de préparer la transaction d’une façon qui lui permettrait de recruter Inflection sans avoir à demander l’approbation préalable.

Si la FTC conclut, après son enquête, qu’il y a question des violations, elle pourrait infliger une amende colossale à Microsoft. Il se pourrait aussi que la commission demande l’annulation de l’accord. Dans une réponse aux médias américains, Microsoft a déclaré qu’elle avait respecté les lois antitrust.

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