PDG d’Intel : usine de puces géante en Europe si les États-Unis refusent bientôt d’investir davantage

pat gelsinger

La version américaine de la loi européenne sur les puces n’est pas approuvée, ce qui a contraint le PDG d’Intel, Pat Gelsinger, à menacer de transférer le grand site de l’Ohio en Europe.

Aux États-Unis, un budget d’investissement de 53 milliards de dollars a été précédemment approuvé sous le titre US Innovation and Competition Act (USICA). Après avoir été approuvé par la Chambre des représentants, il est bloqué au Congrès en raison de différends entre démocrates et républicains. L’USICA est sur la table depuis des mois, mais le financement ne passe pas pour l’instant.

Entre-temps, Intel a emprunté le terrain à bâtir dans l’Ohio et a commencé les tout premiers travaux préparatoires il y a dix jours. Le PDG d’Intel, Pat Gelsinger, souligne néanmoins que l’USICA doit être approuvée rapidement pour donner un avenir à l’usine de l’Ohio.

Gelsinger dit au Washington Post que si les États-Unis ne se décident pas rapidement, le projet de puce cherchera d’autres endroits en Europe. Le projet Ohio est un projet de prestige d’Intel avec des processus Angstrom prévus (nœuds Intel A25 et Intel A18), qui constituent une technologie de pointe absolue. Le vaste site américain créera 3 000 emplois chez Intel, 7 000 emplois dans la construction et des dizaines de milliers d’emplois locaux indirects à long terme. Le coût total de la centrale est estimé à 100 milliards de dollars, un montant qu’elle prévoit de payer en partie avec des subventions américaines.

European Chips Act

Grâce à l’European Chips Act, l’Europe réserve 42 milliards d’euros pour les investissements dans les usines de puces. Intel prévoit déjà une nouvelle usine de puces en Allemagne pour un montant de 17 milliards d’euros, dont 6,8 milliards d’euros de subventions par l’Europe et l’Allemagne. L’usine serait opérationnelle d’ici à 2027. Les travaux devraient commencer au cours du premier semestre de l’année prochaine.

D’autres fabricants de puces prennent l’Europe très au sérieux depuis le cycle de subventions. Bosch, par exemple, prévoit un investissement de 3 milliards de dollars dans le secteur des semi-conducteurs d’ici à 2026 pour stimuler l’industrie européenne des puces.

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