Selon Margrethe Vestager, responsable de la numérisation au sein de la Commission européenne, l’UE devrait proposer un code de conduite définitif autour de l’IA d’ici à quelques semaines.
Margrethe Vestager, responsable de la numérisation au sein de la Commission européenne, est convaincue que l’Europe aura une proposition finalisée d’ici quelques semaines, y compris un code de conduite sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’UE. Il faut ensuite que l’industrie de la technologie l’approuve.
Scénarios catastrophes
Ces derniers mois, de plus en plus de personnes et d’organisations expriment leurs inquiétudes au sujet de l’IA générative. Ces craintes vont jusqu’à la peur d’une guerre nucléaire ou de nouvelles pandémies, qui sont bien réelles pour beaucoup de ces voix inquiètes. L’intelligence artificielle progressant jusqu’à ce qu’elle représente un danger pour la survie même de l’homme, c’est une crainte qui ne se limite plus à la fiction.
Mesures à prendre
Vestager pense que l’Europe et les États-Unis devraient préparer un code de conduite commun, jusqu’à des nouvelles lois seront établies entre-temps. Via Twitter, elle a suggéré que les filigranes (pour les données avec lesquelles l’IA apprend) et les audits externes, par exemple, puissent être intégrés à la proposition.
IEntre-temps, la rédaction de la loi sur l’IA (« AI Act ») pour l’Union européenne se poursuit. Cette loi porte principalement sur la biométrie et la reconnaissance faciale. Selon Margrethe Vestager, cela prendra encore deux à trois ans au mieux, ce qui lui semble trop long. Voilà pourquoi ce code de conduite est d’ores et déjà nécessaire.
C’est à la suite d’une réunion du Conseil du commerce et de la technologie (« Trade and Technology Council » (TTC)) entre l’Union européenne et les États-Unis qu’elle a fait ces déclarations. Dans un communiqué, le TTC a déclaré que les deux parties ont formé des équipes d’experts autour des risques potentiels et actuels de l’IA et pour des collaborations sur les règles de base concernant l’intelligence artificielle.
Une fois de plus, les dangers de l’IA ont occupé une place centrale dans l’ordre du jour des décideurs politiques (internationaux) et des grands noms. Récemment, c’était aussi un thème central lors d’un sommet élargi du G7, où l’UE était également présente.