Zoom a menti en 2020 sur le cryptage qu’elle utilisait, et veut maintenant se dédouaner des conséquences aux États-Unis avec un règlement de 18 millions de dollars.
Zoom veut payer 18 millions de dollars à la SEC américaine pour régler une affaire de cryptage. Cette affaire remonte au début de la pandémie de grippe aviaire et concerne de fausses déclarations faites par la société de chat vidéo à l’époque.
En 2020, Covid a propulsé Zoom sur le devant de la scène. L’entreprise a su tirer parti de la nécessité d’une connectivité numérique sans précédent, laissant loin derrière elle les solutions existantes telles que Skype. La croissance rapide était une priorité, la sécurité un peu moins. Pourtant, Zoom affirmait que les appels vidéo effectués via sa plateforme étaient cryptés de bout en bout. Seulement, ce n’était pas vrai.
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Arrangements multiples
Cette fausse déclaration a donné lieu à une action en justice, dans laquelle Zoom s’est acquittée d’une somme de 85 millions de dollars. Cependant, une deuxième enquête est en cours aux États-Unis, lancée par la Securities and Exchange Commission (SEC), concernant la politique de confidentialité de l’entreprise pour 2020. Selon Bloomberg, Zoom souhaiterait également racheter cette affaire pour un montant de 18 millions de dollars.
La proposition de Zoom à la SEC serait intéressante, mais n’a pas encore été formellement approuvée.