SanDisk lance un SSD NVMe de 256 téraoctets, construit sur la nouvelle plateforme UltraQLC. Cette solution de stockage est adaptée aux charges de travail IA hyperscale.
Lors du Future Memory and Storage Event 2025, SanDisk a présenté un SSD NVMe entreprise d’une capacité de 256 téraoctets. Le disque est construit sur la nouvelle plateforme UltraQLC, que SanDisk a conçue pour les applications pilotées par l’IA et à forte intensité de données dans les environnements cloud hyperscale. Le SSD sera disponible au format U.2 au premier semestre 2026.
Plateforme sur mesure
Comme le suggère le nom de la plateforme, le SSD est construit sur une mémoire NAND à cellules quad-level. Il s’agit d’une forme de NAND où une seule cellule peut contenir jusqu’à quatre bits de données. Le QLC est plus efficace et plus compact, mais généralement plus lent que le SLC par exemple, où un bit correspond à une cellule.
Le SSD UltraQLC combine la NAND QLC BiCS8, des contrôleurs personnalisés et des optimisations système pour offrir des performances élevées et une efficacité énergétique. Le SSD utilise la technologie Direct Write QLC pour éviter la mise en mémoire tampon SLC et introduit une puce NAND QLC de 2 To qui double la densité de stockage.
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La plateforme utilise le Dynamic Frequency Scaling pour obtenir jusqu’à dix pour cent de performances supplémentaires avec la même consommation d’énergie que les modèles précédents. De plus, un nouveau profil de Data Retention limite le nombre de cycles de recyclage, ce qui devrait augmenter la fiabilité et la durabilité du disque.
Le SSD de 256 To a été conçu pour les lacs de données IA et d’autres applications à grande échelle où le débit élevé, la faible latence et l’efficacité énergétique sont cruciaux. Un SSD SN670 d’une capacité de stockage de 128 téraoctets sera également disponible début 2026.
Des années de développement
Le développement de la plateforme UltraQLC a débuté en 2021, lorsque SanDisk a décidé, selon ses dires, de construire une nouvelle architecture d’entreprise à partir de zéro. Une équipe multidisciplinaire de centaines d’ingénieurs a travaillé sur le projet pendant quatre ans. Ils ont tiré des leçons des produits clients et grand public précédents, mais se sont délibérément écartés des cadres de pensée existants.
La décision de miser sur une capacité de stockage ultra-élevée est venue après qu’il soit apparu que la demande de stockage des centres de données IA évolue vers des exaoctets de données. En conséquence, les SSD QLC deviennent une alternative plus attrayante aux disques durs traditionnels.
Selon SanDisk, le SSD est le résultat de nouvelles perspectives en matière d’architecture de stockage, notamment avec une refonte de la gestion des processus d’E/S. Le fabricant poursuit actuellement une feuille de route qui devrait aboutir à terme à des SSD d’un pétaoctet.