La production du constructeur automobile Toyota au Japon a été interrompue pendant environ 36 heures à cause des problèmes d’informatique. Le problème cette fois-ci n’est pas lié à une cyberattaque, mais à un manque de capacité de stockage sur certains serveurs.
Pendant 36 heures, 14 usines japonaises ne pouvaient pas produire de voitures Toyota. Une erreur informatique en était la cause, preuve que le surapprovisionnement est parfois une bonne idée. On ne sait pas exactement comment se sont déroulés les événements, mais il semble que la maintenance des serveurs et des bases de données du géant de l’automobile soit tombée en grande panne.
Pendant la maintenance, les bases de données ont été réorganisées, mais le processus s’est brusquement arrêté parce qu’il n’y avait pas assez d’espace disque disponible. Toyota utilise un cluster à haute disponibilité, mais il est identique au cluster primaire. Par conséquent, après le basculement, les serveurs de sauvegarde se sont également arrêtés pour la même raison.
Plus grande capacité
Les serveurs géraient les commandes de pièces pour les usines. Toyota utilise une stratégie de juste à temps pour sa production, qui a été complètement arrêtée dans 14 usines. Il a fallu 36 heures aux techniciens pour résoudre le problème. La solution : déplacer les données vers un serveur avec une plus grande capacité de stockage.
Ce n’est pas la première fois que des problèmes numériques interrompent la production chez Toyota. Cette fois-ci, le cyberincident était le résultat d’une erreur de l’entreprise et non d’une attaque, mais les choses étaient bien différentes en mars de l’année dernière. À l’époque, la production s’était arrêtée dans une usine Toyota sur trois à la suite d’une cyberattaque contre un fournisseur.