Google a déposé une plainte officielle auprès de la FTC américaine contre Microsoft. Cette dernière exploite Windows Server et Office pour enfermer ses clients dans l’écosystème Azure.
Cette plainte est une réponse à l’appel de la FTC à signaler les comportements anticoncurrentiels dans le secteur cloud. La plainte, dont CNBC a obtenu une copie, mentionne Microsoft de manière très explicite. La plainte, dont CNBC a réussi à obtenir une copie, mentionne Microsoft très explicitement. Selon Google, il est difficile pour les clients de prendre un abonnement auprès d’un autre fournisseur en raison du lien quasi inséparable entre Azure, Windows Server et Office.
Google évite ainsi les propos lourds. Par exemple, les conditions de licence de Microsoft sont décrites comme un « réseau complexe » qui « empêche les entreprises de diversifier leurs fournisseurs de logiciels d’entreprise ». De plus, cette exclusivité présente également des risques pour la sécurité des clients, et Google fait référence à des failles de sécurité qui se produisent parfois dans les produits Microsoft.
Combat des géants
La plainte de Google n’est certainement pas un fait isolé. Par le passé, Google a déjà ouvertement critiqué Microsoft et a décidé de montrer sa grande détermination. Il y a deux ans, quelques petits acteurs européens, dont le français OHV Cloud, ont également fait appel à la justice pour dénoncer un comportement anticoncurrentiel de la part de Microsoft. Microsoft a réussi à régler cette affaire à l’amiable.
On ne sait pas encore si cela sera le cas dans cette affaire. Google, qui connaît bien les procès antitrust, est l’un des principaux concurrents de Microsoft dans le secteur cloud. L’enjeu est donc énorme. Microsoft n’a pas répondu aux allégations de Google.
Oracle
D’ailleurs, le procès ne se limite pas à Microsoft. Google a également visé Oracle. Oracle est connu pour son modèle de licence plutôt compliqué. « Ces entreprises ne se contentent pas de forcer les clients à adopter un modèle cloud monolithique, elles limitent également le choix, augmentent les coûts pour les clients et perturbent les écosystèmes numériques florissants et en pleine croissance », a déclaré Google. Voilà une autre histoire qui n’en est qu’à ses premiers chapitres.