Quatre-vingt-neuf pour cent des organisations utilisent aujourd’hui des technologies cloud natives. Les priorités passent de la sécurité à l’efficacité et à la collaboration. C’est ce que révèle un rapport de la Cloud Native Foundation elle-même.
Selon la plus récente enquête Cloud Native de la Cloud Native Computing Foundation (CNCF), quatre-vingt-neuf pour cent des organisations interrogées utilisent des technologies cloud natives. Kubernetes demeure la plateforme la plus populaire. Quatre-vingt-treize pour cent des organisations cloud natives l’utilisent, la testent ou l’évaluent. La CNCF elle-même l’annonce en marge de Kubecon.
L’étude signale un changement fondamental. Alors que la sécurité constituait le plus grand défi depuis des années, l’accent est désormais mis sur les changements culturels et opérationnels. Les organisations se concentrent sur l’automatisation et une collaboration plus efficace, dans le but d’accélérer la livraison de logiciels.
Kubernetes et CI/CD
Quatre-vingts pour cent des organisations exécutent Kubernetes en production : une augmentation par rapport aux soixante-six pour cent en 2023. L’adoption de CI/CD (intégration continue/déploiement continu) a augmenté de trente et un pour cent. Soixante pour cent des organisations utilisent désormais CI/CD pour la majorité de leurs applications. GitOps gagne également en importance : soixante-dix-sept pour cent appliquent cette approche pour le déploiement de logiciels.
La sécurité reste un point d’attention. Soixante pour cent des organisations vérifient les projets open source pour s’assurer qu’ils sont encore soutenus par des communautés actives. Cinquante-sept pour cent utilisent des outils automatisés pour détecter les vulnérabilités.
D’autres technologies telles que le serverless et les maillages de services présentent un tableau mitigé. Le serverless est plus largement déployé dans certaines organisations, tandis que d’autres réduisent son utilisation en raison des coûts et de la complexité. L’adoption des maillages de services est passée de cinquante à quarante-deux pour cent en raison de préoccupations opérationnelles.
Kubernetes et IA
Près de la moitié des organisations interrogées (quarante-huit pour cent) n’utilisent pas encore Kubernetes pour l’intelligence artificielle ou l’apprentissage automatique. Cependant, certaines parties utilisent Kubernetes pour le traitement par lots, les tests de modèles, l’inférence en temps réel et le prétraitement des données. La CNCF s’attend à ce que le rôle de Kubernetes dans l’IA/ML s’accroisse à mesure que les outils et les pratiques se développeront davantage.