Oracle se distingue avec des centres de données cloud partout

Le fondateur d’Oracle, Larry Ellison, veut un centre de données pour l’Oracle Cloud Infrastructure dans chaque pays. Il veut construire des centaines de centres de données et affirme que cela permettra à Oracle de se différencier des trois grands acteurs.

Oracle va construire des centaines de centres de données. C’est ce qu’affirme son fondateur et président du conseil d’administration, Larry Ellison. Il veut un centre de données pour l’Oracle Cloud Infrastructure (OCI) dans chaque pays. Ellison affirme que cela permettra à l’OCI de se différencier de Microsoft Azure, AWS et GCP. Selon lui, ces acteurs construisent des centres de données géants dans quelques sites. L’OCI disposera de sites automatisés plus petits, qui devraient offrir tous les services possibles de l’OCI.

Là encore, Ellison ne fait pas preuve de subtilité. Après tout, ce n’est pas comme si les trois grands hyperscalers limitaient leurs opérations à seulement quelques centres de données. Microsoft Azure, par exemple, dispose d’une soixantaine de centres de données dans le monde, dont dix sont déjà opérationnels dans l’UE et six sont en cours de construction, dont un en Belgique. Les habitants de l’UE, des États-Unis, de la Chine et du Japon sont donc largement satisfaits à propos de la proximité géographique des centres de données.

Une différence, mais pas toujours

De plus, Ellison dit que les services ne sont pas toujours disponibles partout avec d’autres fournisseurs, ce qui est vrai, mais pas vraiment. Le déploiement de nouvelles fonctionnalités est parfois progressif, mais la plupart des services de Google, Microsoft et Amazon seront bien disponibles dans toutes les régions. La stratégie d’AWS est quelque peu particulière, puisqu’elle se fonde sur Local Zones. Ce sont des centres de données plus petits et plus proches du client qui n’offrent pas toute la gamme de services d’AWS. Le fournisseur de services cloud les déploie principalement pour les solutions sensibles aux temps de latence.

L’OCI peut légèrement changer la donne dans nos régions, mais uniquement pour les charges de travail qui sont extrêmement sensibles à la latence. L’impact de la stratégie est théoriquement le plus important en Amérique du Sud et en Afrique, où l’infrastructure des grands acteurs est en effet très limitée. Pour l’instant, les paroles d’Ellison ne sont guère plus que cela. L’OCI compte 34 régions actives dans le monde, réparties dans 22 pays, et se trouve actuellement à la traîne.

Toutefois, l’OCI a le vent en poupe aujourd’hui. L’Oracle Cloud se développe rapidement et offre de nombreuses solutions qui sont plus que compétitives par rapport à ce que proposent les grands acteurs du marché. Selon Ellison, cela est dû en partie au fait que l’OCI se fonde sur une architecture fondamentalement différente et plus moderne. Cela permet, selon lui, de disposer de centres de données plus sécurisés et moins coûteux.

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