Horus Software constate que les factures sur papier restent importantes pour les PME belges. Word est toujours un outil important pour la facturation.
Une enquête menée par Horus Software auprès de 452 PME belges montre que plus d’une PME belge sur trois (36 %) envoie encore ses factures par la poste. Autre point frappant : une PME sur trois prépare ses factures en Word (37 %). La Flandre fait légèrement mieux que Bruxelles et la Wallonie pour la facturation électronique : seule une PME sur quatre (27 %) envoie encore ses factures par la poste.
Belgique | Flandre | |
79,6 % | 78,3 % | |
Courrier | 35,8 % | 27,3 % |
Programme de facturation | 27,9 % | 28,1 % |
Avec la comptabilité, on peut contrôler et analyser la santé financière de l’entreprise. Toutefois, 39 % des chefs d’entreprise la considèrent encore aujourd’hui comme une perte financière. Et 18 % la considèrent comme tout à fait inutile. Autre chiffre frappant : les PME belges consacrent en moyenne 33 heures chaque mois à des tâches administratives pour la tenue de la comptabilité.
« C’est vrai que la comptabilité est coûteuse en temps et en argent, mais elle donne aussi des perspectives très intéressantes pour votre entreprise. Surtout dans une période d’incertitude économique, il est utile d’avoir une vue d’ensemble supplémentaire. Il est donc étonnant de constater, d’après l’enquête, que près d’un chef d’entreprise sur cinq (19 %) ne comprend pas ses flux de trésorerie », déclare Gunther Slaets, directeur des ventes chez Horus Software.
Soutenir les entreprises
Le comptable a donc un rôle particulier de conseiller et soutenir le chef d’entreprise. Cependant, seul un chef d’entreprise sur deux (49 %) dit recevoir des conseils financiers de son comptable. La majorité des comptables (86 %) se concentrent principalement sur la déclaration de TVA.
Enfin, l’enquête révèle que six chefs d’entreprise sur dix (59 %) communiquent avec leur comptable moins de quatre fois par an. « Ils préfèrent consulter l’internet, le journal ou LinkedIn pour trouver des informations importantes. Souvent, les comptables n’ont pas le temps », conclut Gunther Slaets.