Pas envie de répondre vous-même aux messages via le compte Instagram ou WhatsApp de votre entreprise ? Alors laissez un clone d’IA s’en charger.
Dans un blog, Meta annonce le lancement de l’AI Studio. Grâce à cette fonctionnalité, les utilisateurs d’Instagram peuvent créer un clone d’IA en leur nom. Dans le monde idéal de Mark Zuckerberg, les créateurs de contenu et les entreprises connus utiliseront cet outil pour discuter avec leurs abonnés et leurs clients via Instagram, Messenger et WhatsApp.
On trouve tous les outils nécessaires dans l’AI Studio de Meta pour personnaliser au maximum son clone d’IA. Des fonctionnalités externes aux modèles d’invite, les utilisateurs peuvent entièrement personnaliser leur jumeau artificiel. On peut utiliser les clones d’IA uniquement à des fins personnelles, mais ils peuvent également être déployés pour discuter sur Instagram, Messenger ou WhatsApp.
Au pas
L’IA générative reste imprévisible, donc on peut contrôler les actions autorisées ou non de son clone IA. Par exemple, il est possible de définir certains sujets que l’IA n’est pas autorisée à aborder, les personnes auxquelles elle est autorisée à répondre et d’activer ou de désactiver les réponses automatiques. Toutefois, c’est à l’utilisateur de veiller à ce que le clone d’IA reste au pas.
L’internet est IA de plus en plus envahi par la folie de l’IA générative. Les moteurs de recherche ne peuvent plus faire la distinction entre les contenus créés par des humains ou par l’IA, et lors des conversations par chat, on n’est jamais sûr à 100 % d’être en train de converser avec une personne réelle. Les conversations avec les clones d’IA de Meta seront marquées d’une étiquette qui l’indiquera.
D’abord aux États-Unis, puis en Europe ?
Pour l’instant, AI Studio n’est ouvert qu’aux États-Unis, avec LLama 3.1 omme modèle sous-jacent. Il est incertain qu’il soit également disponible en Europe. Pour entraîner ses modèles d’IA, Meta souhaite rassembler un nombre illimité de données sur les utilisateurs, ce qui viole la législation européenne en matière de protection de la vie privée. L’entreprise a déjà décidé de mettre fin à ses projets d’IA en Europe.