L’Union européenne est parvenue à un accord sur le permis de conduire numérique. À partir de 2030, tous les pays de l’UE devront introduire un permis de conduire mobile.
Le Parlement européen et les États membres sont parvenus à un accord la nuit dernière concernant l’introduction d’un permis de conduire numérique en Europe. Selon l’accord, tous les pays de l’Union européenne devront introduire un permis de conduire numérique d’ici la fin de 2030. La variante numérique du permis de conduire est optionnelle, ce qui signifie que le permis de conduire physique reste valable. La numérisation du permis de conduire n’est pas une nouveauté. Ainsi, les citoyens pourront également demander une carte d’identité numérique à partir de novembre 2026.
Permis de conduire mobile
À partir de fin 2030, le permis de conduire numérique sera introduit dans tous les pays de l’UE. Son utilisation est optionnelle, ce qui signifie que le permis de conduire physique reste valable. Avec cette variante numérique, les services de police pourront contrôler plus rapidement un permis de conduire en le scannant simplement. De plus, il est également plus efficace de désactiver immédiatement la carte lorsqu’un permis de conduire expire.
La variante numérique du permis de conduire pourra bientôt être stockée dans un portefeuille numérique. En Belgique, il existe déjà l’application MyGov.be dans laquelle les citoyens pourront à l’avenir consulter leurs données d’identité et leur permis de conduire.
La durée de validité du permis de conduire numérique est de quinze ans. Les États membres peuvent en outre choisir d’imposer une restriction aux conducteurs de 65 ans ou plus, pour des raisons médicales par exemple.
Le permis de conduire mobile peut être utilisé indépendamment d’un permis de conduire physique. Si vous devez montrer votre permis de conduire quelque part mais que la batterie de votre téléphone est déchargée, cela peut être considéré comme ne pas avoir de permis de conduire.
Les pays européens disposent de quatre ans pour transposer les dispositions dans leur législation nationale, une fois que l’accord aura été formellement ratifié. Cette dernière étape doit encore avoir lieu.