La commissaire européenne Vera Jourova souhaite qu’un label soit attribué aux contenus générés par l’IA. Cela devrait permettre de lutter contre la désinformation.
La vice-présidente européenne Vera Jourova (République tchèque – S&D) souhaite que les contenus générés par l’IA soient labellisés. Elle vise en premier lieu des entreprises telles que Google, Microsoft et Meta. Ces entreprises ont signé le code de conduite de l’UE sur la désinformation.
Dans ce contexte, Jourova espère que les entreprises mettront en place des mécanismes au cours du mois prochain afin d’anticiper les problèmes. D’une part, les technologies telles que Bard, Bingchat et ChatGPT doivent être protégées contre les abus, et d’autre part, la technologie doit garantir que le contenu créé par l’IA est reconnaissable pour les utilisateurs.
Faire de notre mieux…
En raison de l’essor rapide de la technologie de l’IA, l’UE s’efforce d’établir un cadre juridique, mais dans le meilleur des cas, cela prendra encore un bon moment. En attendant la mise en œuvre de la loi sur l’IA, Jourova tente d’utiliser les règles existantes pour responsabiliser les entreprises.
Twitter, le grand absent de cette affaire, a récemment renoncé à se conformer au code de conduite européen. « Ce faisant, Twitter a attiré l’attention sur ses actions et sa conformité avec les lois européennes. Twitter sera surveillé de près et en priorité », a-t-elle déclaré.