Proximus augmente le prix de certaines formules et de certains bundles en ce début d’année. L’impact sur les abonnements mobiles est limité.
Nouvelle année, nouveaux prix : c’est une vieille tradition dans le secteur des télécoms. Proximus a annoncé qu’elle procédait à quelques changements de prix. Les forfaits et les prix de l’internet fixe, entre autres, augmentent. Les abonnements mobiles sont épargnés. Les nouveaux prix entreront en vigueur le 1er janvier.
Des offres groupées plus chères
Les forfaits Flex comprenant l’internet fixe, les données mobiles et la télévision coûteront chacun trois euros de plus. Pour les abonnements ne comprenant que l’internet fixe, vous paierez 2 euros de plus par mois à partir du 1er janvier. Les abonnements mobiles restent inchangés. Seuls les tarifs pour les appels en dehors de l’Europe seront augmentés.
Une carte d’itinérance coûte désormais 7,49 euros ou 13,49 euros pour une journée, selon le pays de destination. C’est environ un euro et demi de plus que ce que vous payez actuellement. Une carte eSIM offre souvent une solution moins chère pour les données mobiles à l’étranger.
Guerre des prix
Proximus invoque l’argument de l’inflation pour justifier ses hausses de prix. L’opérateur télécom doit faire face à des coûts élevés alors qu’il est en train de déployer son réseau de fibre optique sur l’ensemble du territoire belge. Selon ses propres chiffres, à la fin du mois d’octobre, Proximus avait fourni une « couverture de rue » à 40 % de la population belge.
Les nouveaux prix avaient déjà été annoncés en novembre, mais le moment choisi pour les mettre en œuvre est remarquable. Avec Digi, un nouvel acteur est apparu sur le marché belge des télécommunications ce mois-ci, prêt à entamer une guerre des prix. Proximus, Telenet et Orange ont réagi presque immédiatement au lancement, mais ont choisi d’envoyer leurs filiales Mobile Vikings, Base et hey au front.
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Les clients de l’opérateur mère ne verront pas leurs prix baisser immédiatement. À l’heure actuelle, les grands fournisseurs de services de télécommunications ne peuvent pas se permettre de se laisser entraîner dans la guerre des prix menée par Digi.