88 % des organisations prêtes à payer une rançon en cas de deuxième attaque de ransomware

Près de neuf chefs d’entreprise sur dix d’organisations victimes d’une attaque par ransomware dans le passé choisiraient de payer la rançon la prochaine fois.

Selon une étude menée par Kaspersky sur l’attitude des chefs d’entreprise à l’égard des ransomwares, la volonté de coopérer avec les attaquants augmente lors d’une seconde attaque. La volonté n’est pas moindre non plus dans les organisations qui échappent encore aux mains des cybercriminels (67 %). Toutefois, 85 % de ces organisations ont indiqué qu’elles ne paieraient qu’après avoir essayé de récupérer les données elles-mêmes.

Dans 33 % des cas, les responsables d’organisations ayant déjà été attaquées ont payé immédiatement la rançon demandée. Si les organisations ont payé lors de la précédente attaque par ransomware, il est presque certain qu’elles le feront également après une future attaque (97 %).

Kaspersky
Source : Kaspersky

Payer est moins cher

L’étude explique pourquoi tant d’organisations décident de payer : « Cette volonté des entreprises de payer peut être attribuée au fait qu’elles ne savent pas comment répondre à de telles menaces, ou au temps qu’il faut pour récupérer les données, car les entreprises peuvent perdre plus d’argent en attendant la récupération des données qu’en payant une rançon. »

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L’étude « How business executives perceive ransomware threat » a été réalisée par Kaspersky. Les chercheurs ont interrogé 900 chefs d’entreprise d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud, d’Afrique, de Russie, d’Europe et d’Asie-Pacifique.

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