La Commission européenne a désigné Atos pour fournir des services techniques opérationnels de cybersécurité. Le contrat peut atteindre 326 millions d’euros.
Atos décroche un nouveau contrat-cadre de la Commission européenne, axé sur les services techniques opérationnels en cybersécurité. L’entreprise collaborera avec son partenaire de consortium Leonardo. Ensemble, ils soutiendront les institutions européennes, les agences et autres entités avec des services spécialisés dans le domaine de la cybersécurité.
Cet accord s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large de la Commission européenne visant à renforcer son infrastructure numérique. L’accord a une durée maximale de 48 mois et peut rapporter jusqu’à 326 millions d’euros à Atos. Durant cette période, Atos fournira notamment la réponse aux incidents, l’investigation numérique judiciaire, la threat intelligence, l’analyse de malwares et la sécurité offensive comme les tests de pénétration et les opérations Red Team.
Renforcement de la cyber-résilience en Europe
Avec cette collaboration, la Commission européenne choisit un fournisseur européen. Dans le cadre de la souveraineté numérique, ce n’est pas un choix fortuit. Atos joue un rôle de premier plan dans le contrat et sera le premier sollicité pour exécuter les missions dans le cadre de l’accord-cadre.
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Le choix d’Atos s’inscrit dans un contexte plus large d’attention accrue pour la sécurité numérique en Europe. La Commission souhaite mieux se prémunir contre les cybermenaces et choisit donc des partenaires externes pour fournir un soutien spécialisé.
La collaboration avec Leonardo doit garantir que les services proposés soient suffisamment larges et approfondis pour répondre aux besoins de l’UE. L’accent est mis à la fois sur l’exécution opérationnelle et sur le développement de capacités durables au sein des institutions elles-mêmes.
Une seconde chance pour Atos
Pour Atos, ce contrat constitue une reconnaissance importante. Après une longue et douloureuse restructuration où l’eau montait jusqu’au cou, l’entreprise veut progressivement sortir du gouffre. Que des partenaires comme la Commission européenne donnent une seconde chance à Atos montre que l’entreprise peut encore jouer un rôle important dans le paysage informatique européen.