Après les divisions existantes dans les domaines de la terre, de l’air, de la marine et du médical, l’armée travaille sur une cinquième composante informatique. Fin septembre, début octobre, le cybercommandement devrait être actif.
La Défense cherche depuis un certain temps déjà à mettre en place en Belgique une unité informatique complète, en plus des quatre composantes actuelles. L’amiral Michel Hofman, chef d’état-major de l’armée belge, confirme au Gazet van Antwerpen que le cybercommandement sera prêt fin septembre, début octobre.
La division a recruté plusieurs centaines de soldats et de civils hautement qualifiés pour armer la Belgique contre les cyberattaques. À l’origine, la cyberdivision n’était prévue que pour 2025, mais M. Hofman craint que ce ne soit trop tard. Le calendrier a été considérablement accéléré pour commencer plus tard cette année.
Le cybercommandement peut non seulement diriger des opérations défensives et protectrices, mais aussi éventuellement mettre en place des opérations offensives. Si une menace se présente, l’armée peut également mener une cyberattaque.
La pénurie sur le marché du travail a également constitué un défi majeur pour que la Défense devienne opérationnelle. Selon Hofman, la procédure difficile à la Défense pour recruter des civils ayant des connaissances spécifiques était également un inconvénient. « Ce sont des procédures très longues, ce qui décourage les candidats. » À terme, le commandement informatique souhaite devenir une composante complète du cyberespace, aux côtés de l’armée de terre, de l’armée de l’air, de la marine et des services médicaux.