Pour faire face à de nombreux défis, les organisations augmentent massivement leurs budgets de sécurité. L’IA et la confiance zéro, dans cet ordre, sont considérés comme les tendances à suivre.
Le paysage informatique devient de plus en plus complexe, et la sécurité aussi. Pour répondre aux défis et aux menaces d’aujourd’hui et de demain, les entreprises augmentent considérablement leurs budgets. Voilà ce que révèle une étude de SiliconAngle. Bien que cette étude porte principalement sur les grandes entreprises américaines (plus de 300 entreprises ont été interrogées), beaucoup des tendances citées sont peut-être familières à votre organisation.
Une grande majorité des organisations interrogées (87 %) ont répondu qu’elles augmenteraient leur budget de cybersécurité au cours des 12 prochains mois. Seules 4 % d’entre elles prévoient une diminution de leur budget, 9 % restant inchangées. Par ailleurs, 70 % des entreprises prévoient une augmentation de plus de 5 %. Quatorze pour cent prévoient même une « hypercroissance » de plus de 15 %.
Les priorités absolues sont beaucoup plus variées. La gestion des identités, corriger des vulnérabilités et l’EDR/XDR sont mentionnés le plus souvent. L’observabilité, la sécurité de la messagerie, du réseau, du cloud et des applications ne sont pas à négliger non plus.
D’abord l’IA, puis la confiance zéro
Le questionnaire évalue également les tendances que les professionnels de l’informatique considèrent les plus importantes sur le marché de la sécurité. Sans grande surprise, l’IA émerge comme la tendance à suivre. Pourtant, seules 22 % des entreprises interrogées y travaillent effectivement aujourd’hui. Cependant, l’IA est considérée comme une priorité d’investissement dans un avenir proche : 61 % souhaitent investir dans les six à douze prochains mois. 17 % ne veulent pas déléguer la sécurité informatique à l’IA.
La deuxième tendance à suivre, la confiance zéro, est encore plus perçue comme une voie pour le futur. Seuls 11 % des participants déclarent avoir totalement mis en œuvre un modèle de confiance zéro au sein de leur organisation. 66 % viennent de commencer à le faire ou en sont encore à la phase de planification.