Lien Ceulemans, responsable du BeLux, est convaincue du chemin à suivre pour Salesforce. L’entreprise dispose d’une stratégie de produit efficace, qui s’accompagne d’une participation concrète à des valeurs culturelles positives telles que la confiance et l’égalité. Grâce à cette forte orientation, la culture devient presque l’un des produits de la gamme Salesforce Customer 360.
Salesforce figure bien à la Bourse de New York sous le nom de « CRM », mais l’entreprise n’est plus un spécialiste du CRM. Ou du moins, ça ne l’est pas : Le CRM ne définit plus la multinationale américaine. D’une part, Marc Benioff et son équipe ont élargi la gamme de produits, qui est passée d’un produit à une plate-forme complète. L’acquisition de Slack positionne Salesforce comme une organisation qui souhaite soutenir l’ensemble des bases numériques de ses clients. D’autre part, l’organisation prend au sérieux le leadership intellectuel. Les valeurs fondamentales de la confiance, de l’innovation, de l’égalité et de la réussite des clients apparaissent ainsi comme des caractéristiques déterminantes, presque au même titre que les produits réels de Salesforce.
Au milieu de ce changement, Lien Ceulemans a succédé à Max Swedlow comme responsable national pour la Belgique et le Luxembourg. Ceulemans a mis son expertise juridique à la disposition de l’entreprise à partir de 2012 dans un rôle international, où elle s’est principalement concentrée sur la protection de la vie privée. « Ces dernières années, un intérêt prononcé pour l’aspect commercial des choses est né », dit-elle. Actuellement, elle met son expérience internationale au service de la branche locale de Salesforce.
Vision moderne, nouveau bureau
Qu’est-ce que cela signifie pour Salesforce en Belgique ? L’organisation elle-même est en pleine transformation, avec un déménagement vers un nouveau bureau près de la gare centrale de Bruxelles. « Nous avons écouté nos collègues pour cela », explique M. Ceulemans. « Nous leur avons demandé ce qu’ils pensaient être important. La plupart d’entre eux aiment venir au bureau deux ou trois jours par semaine et l’accessibilité par les transports publics est très importante. La vision du travail a également évolué : les employés ne veulent plus venir au bureau pour rester assis derrière leur ordinateur portable toute la journée, ils souhaitent travailler ensemble. »
Les employés ne veulent plus venir au bureau pour rester assis devant leur ordinateur portable toute la journée, ils souhaitent travailler ensemble.
Lien Ceulemans, Responsable national Salesforce BeLux
L’importance des transports publics s’inscrit dans le cadre d’un intérêt croissant pour la durabilité, qui est certainement prévalent parmi la jeune génération. Ceulemans est fortement engagé auprès de ces jeunes talents. « La jeune génération nous garde en alerte. Ils ont d’autres idées que les chevronnés et remettent en question la pensée traditionnelle. »
La culture et l’équilibre
En même temps, elle souligne l’importance de l’équilibre. « Une équipe doit être complémentaire. Cela signifie que dans une organisation de vente comme la nôtre, vous avez besoin de personnes possédant d’énormes compétences en matière de vente, mais également d’autres expériences. Il n’est pas nécessaire de tout savoir, mais il faut créer une sorte de culture dans laquelle les personnes donnent le meilleur d’eux-mêmes. La diversité des profils crée un tel équilibre. » Ceulemans s’efforce activement de constituer des équipes diversifiées, avec des origines et des personnalités différentes.
Selon Ceulemans, une culture adéquate est essentielle dans la recherche de talents. Cela s’applique aussi bien en interne, où les personnes ayant la bonne attitude doivent se trouver au bon endroit, qu’en externe. Après tout, Salesforce tente de mettre la main à la pâte et de s’engager sur des questions sociales.
Coopérer
Dans la pratique, cela se traduit par des collaborations telles que celle avec Molengeek, où Salesforce soutient l’initiative de formation. « Nous sommes également en discussion avec BeCode et voulons donner aux personnes ayant un parcours moins traditionnel la possibilité de construire une carrière dans le secteur informatique. » De plus, Ceulemans va créer un réseau de femmes qui transcende Salesforce. « Il y a un large besoin en la matière. »
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Cela ne remplit la mission. « Nous devons être transparents sur les choses qui vont bien, et par ailleurs sur celles qui ne sont pas si faciles », dit-elle. « Nous devons examiner les données et identifier les problèmes. » Par exemple, elle évoque elle-même le nombre de femmes au sein de Salesforce comme une amélioration. « Ensuite, nous devons établir des priorités et ne pas être multitâche. En outre, il est plus intéressant de ne pas mener seul des initiatives, mais de coopérer avec des partenaires tels que le gouvernement. »
La culture comme sujet de conversation
Au niveau international et en Belgique, Salesforce acquiert progressivement une réputation. Ceulemans : « Bien sûr, nous constatons que de nombreuses entreprises veulent parler avec Salesforce en raison de nos produits, mais avec les cadres supérieurs, la conversation commence de plus en plus par la culture. »
La conversation commence de plus en plus par la culture.
Lien Ceulemans, Responsable national Salesforce BeLux
Dans les années à venir, le responsable national prévoit de transposer davantage les valeurs internationales de Salesforce à l’organisation en Belgique et au Luxembourg. De cette manière, Salesforce doit également utiliser son empreinte économique pour avoir un impact positif sur la société. L’organisation cotée en Bourse ne devra pas le faire uniquement par pure bonté d’âme de ses dirigeants.
Ceulemans en résume l’essence : « J’aime acheter auprès d’entreprises qui contribuent à la société. » De plus, elle apprécie aussi travailler pour une organisation qui souscrit aux bonnes valeurs. « Après plus de dix ans chez Salesforce, je crois toujours aux valeurs de l’entreprise. Elles ne restent pas lettre morte et cela se remarque au quotidien dans notre façon de prendre des décisions, de traiter les employés et de prendre soin des clients. Cela rend le travail quotidien beaucoup plus intéressant et contribue à la motivation. La vie professionnelle ne se limite pas à aller au bureau. »