5 erreurs fréquentes dans la BI (et comment les éviter)

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L’informatique décisionnelle (en anglais : « Business Intelligence » (BI)) fournit à votre entreprise des perspectives intéressantes. Pourtant, de nombreuses organisations ont des difficultés à la mettre en œuvre. Ces conseils vous aideront à mieux tirer parti de vos données.

Mesurer, c’est savoir. C’est désormais un énorme cliché, mais cela ne le rend pas moins pertinent. Les données occupent une place de plus en plus importante dans les opérations commerciales. Ceux qui prennent des décisions stratégiques sur la base d’informations objectives sortiront vainqueurs à la fin de la journée.

Cela semble très logique en théorie, mais dans la pratique, c’est moins évident. Sans un bon compas, on se perd dans la jungle des données très rapidement. La Business Intelligence est le compas qui vous aide à rester sur la bonne voie. Grâce au logiciel BI, il est visible en un clin d’œil ce qui va bien et moins bien dans votre entreprise, et il aide à se comparer à vos principaux concurrents.

La BI est un processus qui exige une réflexion de votre part. De nombreuses entreprises commencent dans un esprit positif, mais perdent rapidement le fil. Nous discutons de cinq erreurs classiques de débutant avec la BI avec Mathijs Maton, consultant en affaires chez Easi, et donnons des conseils pour éviter que votre entreprise ne les commette aussi.

Pas de tarte sans gâteau

Le dicton anglais « Garbage in, garbage out » est un classique du monde informatique qui s’applique également très bien à la BI. On peut créer des rapports visuellement magnifiques, mais s’ils sont basés sur des données incorrectes, les résultats de l’analyse sont sans aucune valeur par l’avance. Maton compare la BI à la préparation d’un tarte.

« Imaginez les données comme le gâteau. C’est la partie la moins excitante, mais c’est la base qui relie tous les éléments. Sans une base solide, votre tarte risque de finir à la poubelle. C’est la même chose avec la BI : si vos données ne sont pas de bonne qualité, il est impossible d’arriver à de bons résultats », explique Maton.

Ainsi, il faut commencer par bien ranger ses données. Maton : « Vérifier et nettoyer les données est un travail qui prend du temps, mais qui est nécessaire. Ensuite, le défi consiste à centraliser les données provenant de différentes sources en un seul endroit. Les organisations doivent prendre conscience des données dont elles disposent. Cependant, c’est dans la combinaison des données que les choses tournent souvent mal. Ceux qui peuvent automatiser ce processus parviendront plus rapidement à de meilleurs aperçus. »

Les arbres cachent la forêt

La BI ne consiste pas seulement à produire des rapports au hasard. Un deuxième grand péché dans lequel se laissent prendre de nombreuses organisations en matière de BI est l’absence d’une orientation stratégique claire pour le rapportage. « Naturellement, il faut aussi savoir où l’on veut aller », dit Maton.

Il clarifie encore. « Les rapports qui sortent du processus BI peuvent être très diversifiés. Certains préfèrent les données visuelles, d’autres les informations analytiques. Il est donc important de définir des indicateurs clés de performance (ICP) clairs par rapport auxquels l’analyse doit être mesurée et de les utiliser de manière cohérente dans toute l’organisation. »

« Autrement, en peu de temps, l’expansion des rapports non cohérents sera inévitable, »poursuit Maton. « La BI devrait plutôt vous aider à continuer à voir le fond du problème. En lier le stratégique à l’opérationnel, on peut réduire une centaine de rapports à un seul rapport cohérent, pour ainsi dire. »

Sans paramètres clairs, on se sent déboussolé rapidement.

Mathijs Maton, consultant en affaires Easi

Le logiciel adéquat

Pour rationaliser le processus, on peut employé un logiciel de BI. Ce type de logiciel récupère les données à partir des bonnes sources de données et les convertit en de courts rapports. Vous économiserez ainsi beaucoup de temps perdu à fouiller dans d’énormes fichiers Excel. Il est donc crucial que vous choisissiez une plate-forme qui s’adapte parfaitement à votre organisation.

Maton souligne que dans ce choix, de nombreux facteurs entrent en jeu. Un premier aspect à examiner est la performance technique de la plate-forme : quel code ou langage de programmation se cache derrière, quel support le fabricant offre-t-il, etc. Deuxièmement, il faut considérer la facilité de l’utilisation. Les utilisateurs doivent pouvoir accéder facilement aux rapports, et ces rapports doivent également être faciles à analyser. Troisièmement, il y a la sécurité : pouvez-vous paramétrer les rapports pour qu’ils ne soient accessibles qu’à ceux qui leur sont destinés ?

« La somme n’est pas encore complète avec la performance, la facilité de l’utilisation et la sécurité. La compatibilité est aussi un facteur très important », continue Maton à calculer. « Une plate-forme de BI doit pouvoir s’intégrer de manière transparente dans votre écosystème informatique. Par exemple, si vous êtes profondément intégré à Microsoft 365, il est logique de choisir une plate-forme compatible avec Microsoft. »

Enfin, le facteur prix n’est pas non plus négligeable. « C’est une bonne chose qu’il y ait autant de choix dans le segment BI, à la fois pour les clients et pour nous en tant que fournisseur », note Maton. « Nous ne pousserons jamais nos clients vers une certaine plate-forme, mais nous travaillerons avec eux pour trouver la solution qui leur convient le mieux. »

Marchez avant de courir

L’hâte rend déchets, surtout en BI. Maton avertit donc qu’il ne faut pas vouloir courir immédiatement après avoir fait les premiers pas. « L’avantage que les logiciels BI sont généralement très agréables à utiliser peut aussi être un inconvénient. Presque tout le monde peut mettre des données dans une plate-forme et créer un rapport. »

Dans leur enthousiasme, les organisations perdent parfois de vue l’essentiel. Maton : « Et puis vous remarquerez bientôt qu’il est beaucoup plus difficile de faire ces rapports corrects. Pour certains, cela aura un effet contre-productif et les gens perdront confiance dans les avantages qu’offre la BI. »

Se fier à l’intuition

Un dernier défi associé à la mise en œuvre de la BI consiste à convaincre les responsables les plus têtus de son utilité. « Il y a encore tant de responsables qui continuent à se fier à leur intuition. Après tout, ils ont déjà connu le succès avec elle. » Maton semble parler d’expérience.

« Si l’organisation continue à grandir, il est finalement impossible de continuer à tout voir purement à l’instinct. Ensuite, vous ne savez souvent comment vous vous en sortez réellement qu’à la fin de l’année. La BI veille à ce que vous le sachiez à tout moment. Ne renoncez pas complètement à votre intuition, mais au final, les données vous en diront toujours plus », conclut Maton.

Ceci est un édito en collaboration avec Easi. Pour plus d’informations sur les solutions et services de l’entreprise, veuillez visiter ici.

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