Le fabricant néerlandais de machines à puces ASML ne peut pas encore confirmer une croissance en 2026 en raison des changements macroéconomiques et géopolitiques.
Lors d’un exposé sur les chiffres du deuxième trimestre de 2025, Christophe Fouquet, président et directeur général d’ASML, a fait savoir qu’une éventuelle croissance en 2026 ne pouvait être confirmée. Selon l’entreprise, les changements macroéconomiques et géopolitiques jouent un rôle à cet égard. Le rapport trimestriel montre toutefois que le deuxième trimestre a été meilleur que prévu, et l’entreprise aborde le troisième trimestre avec une certaine prudence.
Meilleur que prévu
Au deuxième trimestre 2025, ASML a réalisé un chiffre d’affaires net de 7,7 milliards d’euros. Le bénéfice net s’est élevé à 2,3 milliards d’euros. L’entreprise maintient ses prévisions de croissance de son chiffre d’affaires annuel de 15 % par rapport à 2024.
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La marge brute au deuxième trimestre s’est élevée à 53,7 %. Selon ASML, cela est dû à l’augmentation des revenus provenant des activités de mise à niveau et à certains avantages ponctuels en termes de coûts. L’entreprise a vendu 67 nouveaux systèmes de lithographie et neuf systèmes d’occasion. Au total, les réservations nettes au cours du trimestre se sont élevées à 5,5 milliards d’euros, dont 2,3 milliards d’euros provenant des systèmes EUV (ultraviolet extrême).
Pour le troisième trimestre, ASML prévoit un chiffre d’affaires entre 7,4 et 7,9 milliards d’euros et une marge brute entre 50 et 52 %. Les dépenses prévues pour la recherche et le développement s’élèvent à 1,2 milliard d’euros. Les coûts de vente, les frais généraux et administratifs sont estimés à 310 millions d’euros.
Perspectives pour 2026
La demande des clients sur les marchés de l’IA reste forte, bien qu’ASML reconnaisse que les incertitudes macroéconomiques et géopolitiques pourraient avoir un impact sur les perspectives pour 2026.
« Si nous regardons 2026, nous constatons que les fondamentaux de nos clients en IA restent solides. Dans le même temps, nous constatons toujours une incertitude croissante en raison des développements macroéconomiques et géopolitiques. Bien que nous nous préparions toujours à une croissance en 2026, nous ne pouvons pas la confirmer à ce stade », a déclaré Fouquet.