Broadcom passe encore une fois le programme de partenariat VMware au peigne fin. Le 31 octobre, une nouvelle série de (petits) partenaires sera écartée, avec les conséquences que cela implique pour les clients.
Que Broadcom n’hésite pas à froisser les sensibilités n’est un secret pour personne. Malgré la colère des clients, des partenaires et des organisations sectorielles, l’entreprise poursuit impitoyablement les réformes de VMware. Le grand nettoyage concerne non seulement le portefeuille, mais aussi le programme de partenariat. De nombreux partenaires risquent d’être écartés le 31 octobre, écrit The Register.
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Deuxième round
Au début de 2024, Broadcom avait déjà effectué une première « sélection » des revendeurs autorisés à proposer des services VMware via des licences cloud. Avant l’acquisition, VMware comptait environ quatre mille partenaires, servant des entreprises de toutes tailles. Cette approche ne correspondait plus à la philosophie de Broadcom, qui ne s’intéresse qu’aux plus grandes entreprises et aux partenaires capables de les atteindre.
Broadcom aurait informé cette semaine les partenaires qualifiés pour le tour suivant. Pour les fournisseurs qui n’ont toujours rien entendu, les perspectives ne sont pas bonnes. Ils recevront bientôt la fâcheuse nouvelle de leur non-sélection. Broadcom prévoit encore une période de transition jusqu’au 31 octobre.
En outre, Broadcom met également fin au programme « White label ». Ce programme, annoncé en grande pompe l’année dernière, visait à maintenir les petits fournisseurs cloud à bord. Broadcom demande à chaque revendeur écarté d’aider ses clients à transférer vers un partenaire agréé.
Des clients laissés pour compte
L’approche agressive de Broadcom n’est pas seulement problématique pour les fournisseurs VMware qui perdront (une partie de) leur activité à partir du 1er novembre, mais aussi pour leurs clients. Ces derniers doivent maintenant trouver un nouveau fournisseur en toute urgence. Pour certains, ce sera peut-être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, mais même dans ce cas, une migration VMware reste une affaire douloureuse.
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L’entreprise australienne Interactive, qui a passé la sélection, avertit que le changement de partenaire VMware entraîne des « retards et de la confusion ». Les clés de l’environnement VMware doivent être transférées à un nouveau partenaire, en plus du renouvellement de la licence, ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires.
Broadcom continue de maintenir son refrain selon lequel elle simplifie le portefeuille VMware. Tant que les clients les plus lucratifs restent satisfaits, elle accepte le mécontentement des autres.