Selon une étude de Google, le gouvernement en Belgique peut créer jusqu’à dix pour cent de valeur supplémentaire avec les ressources existantes grâce à une application ciblée de l’IA.
La Belgique pourrait économiser jusqu’à 4 milliards d’euros par an en déployant l’IA générative au sein de l’administration publique, du moins selon l’étude « The AI Opportunity for eGovernement in Belgium », commandée par Google. L’IA peut alléger les tâches répétitives et améliorer l’efficacité d’environ 320 000 fonctionnaires. Néanmoins, deux tiers des fonctionnaires n’utilisent actuellement que rarement ou jamais l’IA, malgré son grand potentiel.
L’IA dans l’administration publique
La Belgique pourrait libérer environ quatre milliards d’euros chaque année en déployant l’IA générative dans le secteur public. C’est ce qui ressort d’une étude menée par un cabinet de conseil, commandée par Google. La technologie serait particulièrement utile pour des tâches telles que le traitement des dossiers, la gestion budgétaire et la réglementation. Ces domaines représentent ensemble environ 75 pour cent du potentiel économique des applications d’IA dans le gouvernement belge.
Le rapport affirme que l’IA peut améliorer l’efficacité d’environ 320 000 fonctions au sein de l’administration. Les employés devraient ainsi effectuer moins de tâches répétitives, libérant du temps pour un travail de fond et un meilleur service. Cependant, l’étude révèle que deux fonctionnaires sur trois utilisent rarement ou jamais l’IA, malgré le potentiel existant.
Outre les avantages pour le gouvernement, l’IA générative peut également aider les entreprises. En accélérant les processus administratifs, le secteur privé pourrait économiser jusqu’à 1 milliard d’euros par an en charges. Néanmoins, l’indice de l’économie et de la société numériques (DESI) montre que la Belgique se classe seizième en Europe. De même, sur l’indice de préparation à l’IA du Fonds Monétaire International, le pays obtient un score inférieur à celui de la France et des Pays-Bas.