Les 21 filiales de Switch en Belgique ne respectent pas les règles relatives à la fourniture d’informations aux clients. L’interdiction prend effet immédiatement.
Après de nombreuses plaintes adressées à Test-Achats par des clients qui ont été involontairement facturés pour une assurance lors d’un achat, il semble que les choses aient déraillé chez Switch. L’organisme de surveillance financière FSMA a lancé une enquête et conclut maintenant que Switch n’a pas respecté les règles relatives à la fourniture d’informations aux clients.
« Ils n’ont pas collecté d’informations pour évaluer leurs besoins en assurance et n’ont pas suggéré de produits qui en tenaient compte », a déclaré Johan Corthouts, porte-parole de la FSMA, à l’agence de presse Belga. « En conséquence, les clients se sont retrouvés avec des produits qu’ils ne voulaient pas. Nous devons proposer un produit d’assurance qui soit adapté au client. »
L’interdiction prend effet immédiatement. Switch a 30 jours pour proposer l’assurance correctement. Si le vendeur Apple ne respecte pas ce délai, la FSMA peut prendre des mesures supplémentaires et éventuellement retirer l’autorisation.
Société mère illusoire SFAM
Après une réorganisation en 2019, les magasins Switch ont été vendus à la compagnie d’assurance française SFAM. Depuis lors, les « services »sont très souvent vendus avec les nouveaux achats. Un pléthore des plaintes a été reçue chez Test Achats, où elle a été transmise au régulateur FSMA. Apple Care, le programme certifié d’Apple, était rarement, voire jamais, proposé.
Le PDG de Switch a minimisé dans une réponse que moins d’un pour cent des clients avaient déposé une plainte. SFAM a déjà été condamnée à payer une amende de 10 millions d’euros en France en 2019 suite à des plaintes similaires de consommateurs. SFAM travaille avec la chaîne de magasins d’électronique Fnac en France.