Un e-mail généré par l’IA ? Trois bouteilles d’eau, s’il vous plaît

Les factures d’eau et d’énergie des centres de données d’IA sont lourdes. Un e-mail de 100 mots généré par l’IA consomme environ trois bouteilles d’eau de 0,5 litre.

Selon une étude de l’université de Californie, relayée par The Washington Post, un e-mail de 100 mots généré par l’IA consomme environ trois bouteilles d’eau de 0,5 litre. L’IA générative a donc un coût élevé. Non seulement la consommation d’eau, nécessaire pour refroidir les serveurs, mais aussi le réseau électrique sont poussés à leurs limites. L’immense puissance de calcul nécessaire à l’IA a un impact évident sur la planète.

Eau et électricité

L’impact de l’IA générative sur la planète a été examiné en maintes occasions. L’Agence internationale de l’énergie (IEA) s’attend à ce que les niveaux d’électricité provenant des centres de données et de l’IA doublent d’ici à 2026. L’étude américaine de l’université de Californie montre que la consommation d’eau exacte varie en fonction de l’état et de la proximité du centre de données.

Une moindre consommation d’eau correspondrait à une électricité moins chère et à une consommation d’électricité plus élevée. Par exemple, le Texas avait la plus faible consommation d’eau, soit 235 millilitres pour un e-mail de 100 mots, contre 1 408 millilitres pour Washington. Soit l’équivalent de trois bouteilles d’eau d’un demi-litre. Compte tenu que ChatGPT a récemment franchi la barre des 200 millions d’utilisateurs hebdomadaires, c’est beaucoup. Un tel calcul est immense.

L’impact climatique

De plus en plus de géants de la tech sont obligés d’ajuster leurs objectifs climatiques. Par exemple, Craig Cincotta, émissaire de Microsoft, a déclaré au Washington Post que l’entreprise « travaillera sur des méthodes de refroidissement des centres de données qui élimineront complètement la consommation d’eau ». Malgré ces efforts, l’objectif de rentabilité de l’IA semble encore souvent prévaloir et les objectifs environnementaux restent à la traîne. Ainsi, Google a vu ses émissions de gaz à effet de serre augmenter de 48 % en l’espace de cinq ans seulement, en raison de sa course effrénée à l’IA.

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