La Belgique rend légal le piratage éthique

Ethisch hacken

La Belgique légalise le piratage éthique. Avec ce système, les hackers peuvent essayer de s’introduire dans les failles d’une organisation, pour ensuite informer l’organisation de la vulnérabilité.

Le Centre pour la cybersécurité en Belgique (CCB) annonce que le piratage éthique est désormais autorisé en Belgique. Cette légalisation intervient par le biais d’un nouveau cadre juridique, qui, selon le CCB, était nécessaire à la stratégie nationale de cybersécurité de la Belgique.

Conditions

Cependant, certaines conditions sont nécessaires pour être considéré comme un hacker éthique. Vous pouvez trouver exactement quelles sont les règles de base ici.

Quelques règles définissent simplement ce qui rend un pirate informatique éthique. Par exemple, aucune intention malveillante ne doit être impliquée et le pirate doit informer l’organisation de la fuite découverte. S’il n’existe pas de procédure de signalement formelle au sein de l’entreprise, le pirate doit en informer le CCB. Là encore, la manière de faire le rapport peut être trouvée sur le site web du centre belge.

Reconnaissance

Avec le cadre légal, la Belgique reconnaît par exemple Intigriti. Il s’agit d’une plate-forme de « bug bounty » qui comble le fossé entre les organisations et les pirates éthiques. Un pirate Intigriti qui trouve et signale une vulnérabilité en retire de l’argent.

L’organisation est entièrement belge et pourra désormais opérer légitimement dans son propre pays. Sur le marché international, cependant, la plate-forme s’est déjà fait connaître. En 2022, Intel a décidé de déplacer son programme de bug bounty vers Intigriti. L’Europe utilise également la plate-forme pour rechercher des vulnérabilités dans les logiciels open source.  

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