Après un peu moins de trois semaines, la vente aux enchères de la 5G s’est terminée plus tôt que prévu. Cela peut avoir un effet sur les recettes. Plus tard dans la journée, l’IBPT donnera probablement plus d’informations sur le résultat de la vente aux enchères.
Après l’approbation de cinq opérateurs mobiles au début de l’année, le régulateur des télécommunications, l’IBPT, a lancé la vente aux enchères de la 5G il y a trois semaines. On s’attendait à une longue période d’enchères jusqu’en août, mais tout a déjà été vendu aux enchères plus tôt que prévu. L’IBPT rapporte que la vente aux enchères a permis de récolter 1,2 milliard de dollars. Cela garantit aux opérateurs un morceau de spectre pour les 20 prochaines années.
Les enchères les plus élevées sont souvent les plus longues. Malgré la brièveté de la période de soumission, le montant levé est nettement supérieur au prix d’entrée de 800 millions d’euros. Le produit total de la vente aux enchères de la 5G ne sera connu qu’à l’issue de la procédure d’adjudication finale. La bande de 1 400 MHz destinée à la capacité 5G supplémentaire doit encore être mise en vente plus tard cette année. C’est également le seul pour lequel uniquement trois prestataires ont soumis une demande. Le prix d’entrée pour la bande de 1 400 MHz est fixé à 46,5 millions d’euros.
Tout le monde parle de la « vente aux enchères de la 5G », mais en fait, tous les spectres sont reproposés, y compris les fréquences 2G, 3G et 4G. Quatre des cinq opérateurs agréés avaient déjà demandé le forfait de base qu’ils avaient réservé en mars pour une couverture nationale garantie. Seul NRB a choisi de ne pas participer.
Cinq opérateurs nationaux
Après la vente aux enchères, l’IBPT a officiellement annoncé les noms des participants : Telenet, Proximus, Orange, Citymesh et NRB. Avec leur candidature, Citymesh et NRB se concentrent principalement sur le marché des entreprises, bien que Citymesh se tourne également vers le marché privé pour donner du fil à retordre aux trois fournisseurs de télécommunications actuels. Elle a demandé à bénéficier de l’ensemble du spectre et s’est associée au spécialiste informatique Cegeka.
Après cette vente aux enchères, nous verrons s’il reste du spectre dans la bande 3 400 MHz – 3 800 MHz. Dans ce cas, un arrêté royal sera pris pour les réseaux privés ; ils proposent des services « as-a-Service » tout prêts, mais ne peuvent encore rien signifier en Belgique.